Venues d’horizons divers, trois jeunes femmes un peu à la dérive se retrouvent à Saint-Tropez, invitées par des hommes rencontrés au hasard de leur chemin. Elles n’avaient plus rien à espérer d’une vie  tissée de rêves et de souvenirs, et n’ont pas hésité.

Les villas somptueuses, les boites de nuit, les restaurants de plage avec caviar et douche au champagne, les soirées sur des yachts de rêve, l’argent, l’alcool, le sexe, la drogue: qu’importe le prix à payer pourvu que la fête continue, enivrante, joyeuse, sans questions, et sans avenir. Autour d’elles plane la présence troublante d’une femme, disparue dans des circonstances mystérieuses. Son frère, le propriétaire de la villa, est absent et on ne sait pas s’il va revenir, demain, un jour ? L’atmosphère devient pesante. L’angoisse monte. Les relations se tendent. La frontière entre le réel et l’imaginaire se brouille. Les personnages se mêlent. Faut-il s’enfoncer un peu plus dans cette vie festive qui offre comme un cadeau l’oubli d’un passé dont on ne voudra jamais plus? Ou bien fuir… Peu à peu, ces trois filles révèlent leur secret, leurs blessures.

Peut-être est-ce trop lourd pour échapper à ce poison. Peut-être est-ce déjà trop tard…

Née à Saint-Pétersbourg,  Anastasia Tsarkova y obtient un Master en Critique d’art et réalise quelques films expérimentaux. En 2009 elle part à Kharkov, en Ukraine, pour rejoindre l’équipe de DAU d’Ilya Khrzhanovsky. Poussée par son admiration pour le cinéma français, surtout son côté obscur, elle déménage à Paris en 2011 pour poursuivre ses études cinématographiques. Elle écrit plusieurs scénarios de court métrage et participe au film d’Eléonore Berrubé  « Fille de la mer Baltique ». Installée dans le sud de la France depuis 2018, Anastasia Tsarkova se consacre  au cinéma et à l’écriture littéraire.